Philippe Ginestet

« Notre destin entre nos mains »
Troisième de la Ligue 2, à sept journées du verdict - plus un match de rattrapage -, le Racing semble voguer tranquillement vers l'étage supérieur. Le président Ginestet fait preuve de prudence au moment d'évoquer l'avenir, celui de l'équipe, de son entraîneur et le sien. Step by step, comme disent les businessmen...
- Une fois de plus, votre équipe a eu chaud en s'imposant dans le temps additionnel contre Gueugnon. Une issue heureuse, non ?
- (Il rit) Ce qu'il faut retenir, ce sont les trois points. Mais le seul mérite en revient aux joueurs, qui n'ont jamais lâché. J'entends parler de chance, je ne suis pas d'accord. On se focalise sur le penalty litigieux qui nous est accordé en fin de rencontre. La faute manifeste sur Mouloungui, en première période, personne n'en parle.
Dans le même registre, à Châteauroux, on peut aussi se sentir lésé après l'expulsion injustifiée de Camadini. On menait au score, on avait le match bien en main, et on y laisse deux points (1-1)...
- N'avez-vous pas l'impression que rien de fâcheux ne peut arriver au Racing cette saison ?
- Surtout pas ! Nous n'avons que trois points d'avance sur Amiens. Un de plus, si l'on considère que le goal-average est en notre faveur (+5). Mais avec cela, nous ne sommes pas encore en Ligue 1. L'heure est à la concentration. Une fois pour toute, nous devons nous sortir du piège dans lequel nous tombons en permanence.
- C'est à dire ?
- Contre les grosses équipes, nous parvenons à rehausser notre niveau de jeu. Face à des formations moins prestigieuses, quand l'affiche est moins attrayante, ça devient plus compliqué. A la mi-temps du match contre Gueugnon, j'ai fait remarquer aux gars que notre adversaire avait fait huit heures de bus pour venir ici. Si on ne monte pas, fini l'avion, ce sera pareil pour nous l'an prochain. Il faut que tous en soient conscients.

« Cette saison peut être
aussi bien magnifique
que terrible »


- Envisagez-vous encore de ne pas parvenir à vos fins ?
- Il faut parer à toute éventualité. Cette saison peut être aussi bien magnifique que terrible. A nous de la rendre belle. Les années de montée, comme en 1991/1992, sont toujours les plus belles...
Aujourd'hui, nous avons notre destin entre nos mains. Je ressens une grande envie auprès des joueurs. Ce qui me rassure, c'est qu'ils ont la tête bien posée sur les épaules. Ils ne rêvent pas et savent exactement ce qu'ils ont à faire. Cette équipe ne doute pas. La confiance est une qualité. L'excès de confiance peut être un défaut.
- Justement, où se situe votre équipe ?
- Quand je vois qu'on a pris 4 points sur 6 contre Caen et le Havre, il y a quand même de quoi être confiant. J'aime parler en pourcentage. Aujourd'hui, j'estime que nous avons 65% de chance de monter. Si on gagne à Grenoble, mardi prochain, on sera à 75%. Pas encore arrivé, non, mais en bon chemin...

« Avec Papin, on est
impliqués dans un
projet commun »


- En décembre, après la claque essuyée à Metz (1-4), pouviez-vous imaginer en être là aujourd'hui ?
- Je ne parle pas de ce match, qui a été plié trop rapidement après l'expulsion de Deroff... Les progrès, je les mesure par rapport à notre défaite à Amiens (0-1), lors de la deuxième journée. C'était notre pire prestation de la saison. On a su réagir. Depuis quelques semaines, nos adversaires et les observateurs savent que nous sommes capables de prendre le jeu à notre compte, que le fonds est intéressant. Personnellement, je n'ai jamais douté. Le groupe est de qualité, avec des joueurs d'expérience.
- Après un mois de janvier délicat, une légère tension semblait s'être installée entre vous et Jean-Pierre Papin, concernant notamment la qualité de jeu. Qu'en est-il aujourd'hui ?
- Après la relégation, mon principal souhait a été d'instaurer une relation directe entre le président et l'entraîneur, sans intermédiaire. Cela nécessite forcément quelques petits réglages, à effectuer tout au long de la saison. J'estime que ce mode de fonctionnement est efficace. Ça permet en tout cas d'avancer plus vite aujourd'hui.
- Même en cas de montée, est-il envisageable que Papin n'aille pas au bout de son contrat qui courra encore sur une saison ?
- (Étonné) Les choses se passent bien, on est tous les deux impliqués dans un projet commun. Je ne me pose pas ce genre de questions.

« Si on ne monte pas,
le recrutement
sera fini avant d'avoir
commencé »


- Comment imaginez-vous l'équipe de la prochaine saison ?
- Si on ne monte pas, le recrutement sera fini avant même d'avoir commencé... Si on monte, il me parait important de ne pas tout bouleverser, mais plutôt d'apporter quelques touches complémentaires à certains postes clés. Des contacts informels commencent à être pris. Comme par exemple avec Julien Féret (Reims), que nous avions déjà sollicité cet hiver. Mais maintenant, il a y beaucoup de monde sur le pont...
- Quelles sont les priorités que vous vous êtes fixés par rapport aux joueurs actuellement sous contrat ?
- Conserver les jeunes en est une. Le fait d'avoir proposé deux contrats de néo-pros à Othon et Weber (lire notre édition d'hier) souligne le travail de notre centre de formation. Pour le reste, nous sommes en discussion avec nos joueurs. Mouloungui, par exemple, avait refusé cet hiver une prolongation de contrat. D'autres réfléchissent. C'est normal, tant que nous ne serons pas fixés sur notre avenir sportif.

« Si des bonnes volontés
se manifestent,
je ne vais pas décliner »


- Histoire d'avoir les coudées plus franches en terme de recrutement, envisagez-vous d'ouvrir le capital de la holding Racing à d'autres investisseurs ?
- Je ne suis pas demandeur. Si des bonnes volontés se manifestent, avec des moyens pour faire évoluer le club, je ne vais pas décliner. Mais ce n'est pas uniquement une question de budget. Regardez des clubs comme Lorient ou le Mans, qui évoluent dans la même sphère que nous, ou, a contrario, le PSG...
- Serez-vous encore le président du Racing l'an prochain ?
- Aujourd'hui, je ne me pose pas la question. Sauf si on ne veut plus de moi... En terme de disponibilité, cela prend énormément de temps. Je suis sans arrêt au service du club. Mais la notion de plaisir permet d'accepter les efforts consentis. A titre bénévole, je tiens à le préciser. Le moteur, c'est le plaisir et la fierté.

Source : DNA

je trouve la dernière question assez debile. je ne vois pas pourquoi il partirait

On n'est jamais trop prudent .... En tout cas je trouve que notre président porte bien les valeurs de notre Racing, et que son contact avec les supporters est très important.

c'est vrai, il n'a pas pris la grosse tête. Moi je l'aime bien

Ginestet est un jeune président dynamique ayant de l'ambition. On ne peut pas lui reprocher d'être inactif, ça faisait longtemps qu'on avait pas un président comme ça : Bravo Ginette !

tout a fait d'accord avec banjo!!!
J'espere que Ginestet va resté longtemps!! et cotinuer a avoir des ambitions

Je pense également que le fait que Ginestet soit jeune lui permet d'être plus crédible et ptoche envers les supporters et les joueurs, il a la hauteur du passé historique du Racing et porte haut ses valeurs.

Banjo a écrit:

Ginestet est un jeune président dynamique ayant de l'ambition. On ne peut pas lui reprocher d'être inactif, ça faisait longtemps qu'on avait pas un président comme ça : Bravo Ginette !

tout a fait d'accord

je dirais meme que ginestet etait critiquer au debut mais moi je crois en lui et en jpp quand a keller il devrait prendre de la graine car a monaco c'est pas la gloire mais attention il etait au stade contre reims qu'el joueur veut t'il nous prendre encore ?

francis68 a écrit:

quand a keller il devrait prendre de la graine car a monaco c'est pas la gloire mais attention il etait au stade contre reims qu'el joueur veut t'il nous prendre encore ?

Keller était là pour l'hommage à Raymond Kaelbel, il était aussi present à son enterrement

Suite aux déclarations de Ludovic Batelli, entraîneur d’Amiens, parues, ce lundi matin, dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, le Président du RC Strasbourg, Philippe Ginestet, tenait à réagir :

« Je suis révolté par les déclarations tendancieuses et inadmissibles de M. Ludovic BATELLI, qui semble oublier qu’un match dure 90 min. plus les arrêts de jeu et qui semble oublier également que le Racing a aussi perdu des points en fin de rencontre comme à Ajaccio où il menait 2-0 à la 85ème min. avant de se faire rejoindre sur la fil. »

« Si le Racing a su gagner certains matches en toute fin de rencontre, il le doit avant tout à l’abnégation, au courage et à la détermination de ses joueurs qui luttent jusqu’à la dernière seconde de chaque match pour essayer de se rapprocher de l’objectif de tout un Club. »

« J’espère que la sportivité et l’élégance dont font preuve nos amis Havrais qui étaient engagés dans le même objectif que nous, auront valeur d’exemple auprès de l’entraîneur d’une équipe d’Amiens pour laquelle nous avons, par ailleurs, le plus profond respect. »

Source : SO

On a vraiment un président de très grande classe. Bravo Mr Ginestet ! Que les soupçonneux (jaloux !) restent où ils sont !

Et pour finir, j'espère et je crois dur comme fer que Créteil donnera un grand coup de botte dans le pied d'estal sur lequel ce sont installés les Amienois ces derniers temps. Le retour sur terre sera douloureux, ça sent la fracture du coccyx

Oué !!! Je vais essayer de chercher les propos de l'entraîneur d'Amiens. Il me semble que c'est un truc du genre :

Citation :

Strasbourg s'est imposé en fin de match, et gagnera encore ses matchs en fin de rencontre, puisqu'on préfère que Strasbourg monte, nous on est la pour essayer de les bousculer

C'est exactement ça. Plus précisement il a dit :

« Il y a des choses surprenantes. On ne va pas polémiquer sur le fait que les Alsaciens gagnent encore en fin de match. On y est habitués. Ils gagneront encore leurs deux derniers matches à la dernière minute puisqu'il vaut mieux que Strasbourg monte plutôt qu'Amiens. C'est la logique du football français. Mais on continuera de semer le doute dans les esprits jusqu'à la fin de saison. »

Tombé aussi bas ... c'est qu'on ne mérita pas de monter ...

Ce matin, Philippe Ginestet a tenu un discours pour fixer les objectifs et les attentes pour la saison à venir devant les joueurs et tous les salariés du club.

Source: Site officiel

Ginestet, le fin stratège.

L'arrivée de l'industriel Robert Lohr dans le capital du RCS et ses 2 millions d'investissement constituent une bouffée d'oxygène pour le président Philippe Ginestet, obligé de couvrir personnellement les déficits du club.

C'était début juin. Pour obtenir le feu vert de la DNCG (1), Philippe Ginestet était contraint de procéder à "un abandon de compte courant, avec clause de retour à meilleure fortune." Le président du Racing faisait ainsi une croix sur 1,9 million qu'il avait injecté dans le club et devait même en sortir 400 000 de plus, histoire d'équilibrer les comptes 2006-2007. Avec pour seule contrepartie, la garantie toujours aléatoire de récupérer sa mise le jour ou le club sera bénéficiaire. "Philippe n'a pas vocation à mettre la main à la poche tous les ans", répète depuis son directeur général Jean-Luc Herzog.

L'arrivée de Robert Lohr va donc offir une grande bouffée d'air frais à l'investisseur immobilier. D'autant que ce dernier doit contractuellement rembourser fin novembre 2,7 millions aux ex-propriétaires (Patrick Adler, Marc Keller, Egon Gindorf, Pierre Schmidt et Thierry Wendling). Autrement dit, le compte courant investi par les cinq lors du rachat à Mac Cormack en mai 2003 (voir ci-contre). "Si j'ai accepté cet engagement, c'est que j'ai les moyens de le tenir", assène un Ginestet un peu agacé à l'évocation de cette échéance automnale.

Ces moyens, les deux millions déboursés par Robert Lohr contre l'achat de 20% de la SASP (2) Racing vont les lui donner un peu plus. Car Philippe Ginestet qui possède 70% d'EuroRacing, la holding qui détient dorénavant 78% de cette SASP (et non plus 98) a l'intention de les reinjecter en compte courant. Une démarche à laquelle les autres actionnaires d'EuroRacing (3) ne pourront pas s'opposer, faute de détenir la minorité de blocage nécéssaire (34%). "Je n'en avais pas l'intention", confie l'un d'eux, Dominique Pignatelli, "Philippe m'a fourni des explications qui m'ont satisfait. Il a parfaitement valorisé le club."

Des actionnaires qui "s'autoremboursent"

Dans les faits, ces 2 millions seront directement affectés aux anciens actionnaires, puisqu'une clause de contrat de vente entre les cinq et leur successeur en décembre 2005 stipule en substance que "tout apport en compte courant issu d'une modification de l'actionnariat servira directement au remboursement "des ex-actionnaires de "Sportinvest" (la holding rebaptisée EuroRacing après la prise de pouvoir de Ginestet).

Le plus amusant dans l'histoire, c'est que trois des actuels actionnaires d'EuroRacing (Schmidt, Wendling et Gindorf) etaient aussi de l'aventure Sportinvest. Alors qu'ils auraient pu toucher directement 17,68% des deux millions de Robert Lohr, ils vont devoir se conformer à la décision du président et les restituer en compte courant. Vue ainsi, l'affaire a quelque chose d'ubuesque: les Schmidt, Wendling et Gindorf actionnaires d'EuroRacing vont ainsi rembourser les Schmidt, Wendling et Gindorf ex-actionnaires de "Sportinvest" pour 353 800 euros. "C'est exact, mais les 20 000 euros auxquels je pouvais prétendre (1,06% des 2 millions) me sont acquis, même si j'ignore quand je pourrai en demander le retrait" relativise T. Wendling.

Ce montage met en tout cas en lumière la fine stratégie financière d'un Ginestet qui n'aura pas à puiser dans ses fonds propres, même s'il devra encore 700 000 euros aux cinq. Le président n'en réfute pas moins cette analyse à ses yeux trop réductrice et préfère retenir une autre leçon. "En vendant 20ù de la SASP pour 2 millions, j'ai valorisé le club à 10 (Ndlr: le capital social est de 6,3)" martèle-t-il, "ça prouve que le travail accompli n'est pas si mal fait." Il l'est même avec une habileté qui n'en finit plus d'étonner.


(1) Direction nationale du Contrôle de Gestion de la Ligue de Football Professionnel

(2) Société anonyme sportive professionnelle

(3) Dominique Pignatelli (12%), Egon Gindorf (16,31%), Pierre Schmidt (0,31%) et Thierry Wendling (1,06%)

Source: L'Alsace

On peut dire qu'il gère quand même, notre Ginestet !!

Philippe Ginestet: "Notre mercato n'est pas clos"


Le président du Racing Club de Strasbourg, Philippe Ginestet, évoque le marché alsacien. Alors qu’Ali Mathlouthi et Eugène Ekobo rejoignent Châteauroux, Jacob Mulenga, fait le chemin inverse.



Président, quel regard portez vous sur l’entame de championnat du Racing Club de Strasbourg ?
C’est un début encourageant. Jusqu’à maintenant, tous nos résultats sont mérités. L’équipe pratique un jeu séduisant. Il ne faut pas oublier que le football reste un spectacle. On peut allier le jeu au résultat. Le championnat ne fait que de débuter mais on va pouvoir travailler dans la sérénité. C’est de bon augure. On garde, toutefois, la tête sur les épaules.

Comment abordez la réception du Racing Club de Lens pour le compte de la 5eme journée de Ligue 1 ?
On fait preuve de beaucoup d’humilité. En tant que promu, on sait que notre saison va être longue et difficile.

Les recrues strasbourgeoises (Fanchone Paisley, Renteria, Dos Santos, Rodrigo) affichent un bel état de forme…
Certaines personnes avaient émis quelques doutes mais, aujourd’hui, nous sommes pleinement satisfaits. Nous sommes quasiment au complet mais notre mercato n’est pas clos.

« Santander a proposé 4 M€ pour Bellaïd »

Ali Mathlouthi et Eugène Ekobo sont prêtés à la Berrichonne de Châteauroux. Jacob Mulenga va-t-il faire le chemin inverse ?
C’est exact. Jacob Mulenga est un joueur qui a un gros potentiel. Nous le suivons depuis un moment. Je suis très satisfait de son arrivée.

Au poste de latéral droit, la signature pour trois ans de Zoltán Szélesi (Energie Cottbus) est-elle acquise ?
Oui. C’est une très bonne nouvelle. Nous suivions plusieurs autres joueurs mais c’est un poste très recherché (ndlr : Ibrahim Tall, Patrick Barul, Johan Radet, Demetrius Ferreira, Fousseni Diawara et Ivan Stevanovic étaient d’autres pistes en vrac). Il a fallu être patient.

Allez-vous recruter un défenseur central supplémentaire ?
C’est possible. On verra en fonction des opportunités.

Dans l’autre sens, doit-on s’attendre à d’autres mouvements ?
Ca dépendra des éventuelles offres (Gmandia, Loué, Schneider, Vergerolle et Kantari sont concernés).

Quelle est la situation de Habib Bellaïd ?
On va prolonger son contrat (jusqu’en 2011). Le Racing Santander a proposé quatre millions d’euros mais on a refusé. C’est beaucoup d’argent mais on est tous sur la même longueur d’onde. C’est le mieux pour lui. Et pour nous.

source: football365

Phillipe Ginestet fête aujourd'hui ses 41 ans. Joyeux anniversaire !

C'est qu'il est pas vieux notre président ! En éspérant qu'il reste le plus longtemps au Racing, je suis convaincu que c'est un type bien et qu'on peut aller avec lui !