Eugène a l'honneur dans la presse aujourd'hui
Ekobo rassuré.
Personne ne s’est attardé dessus, lui le premier. Mais Eugène Ekobo a ressenti un vilain coup de blues à la fin du mercato d’hiver. Le Camerounais, qui retrouvera ce vendredi son ancien club, Créteil, a même envisagé un prêt alors que Jean-Pierre Papin ne faisait plus guère appel à lui. « Quand tu ne joues pas beaucoup, il est normal que tu te poses des questions », indique l’ex-Cristolien rassuré par son match plein dimanche à Châteauroux au poste de latéral droit. « Je bosse tous les jours pour être prêt et j’espère avoir été à la hauteur. Le coach m’a fait comprendre qu’il comptait sur moi. À moi de lui montrer que je mérite plus. »
source : l'Alsace
Eugène le philosophe
Eugène Ekobo, auteur d'un match sérieux face à Châteauroux, retrouve vendredi une équipe de Créteil qu'il connait bien.
Face à l'ailier de Châteauroux, le jeune Bakary Sako, on lui prédisait le pire. Mais dimanche à Gaston-Petit, le défenseur central Eugène Ekobo a prouvé qu'il savait aussi bloquer un couloir. Titularisé en lieu et place de Deroff, suspendu, le Camerounais a fait son match, empêchant la fusée Sako de se mettre sur orbite.
« Je savais qu'il allait vite. Mais j'ai gagné le premier duel et ensuite, je savais que ce serait plus facile, explique sobrement « Papa » Eugène, le plus important, c'était de faire bloc et de fermer les espaces ».
Le collectif avant tout
Le Camerounais a aussi su imposer son expérience et colmater les brèches au sein d'une défense remaniée. « A Vesoul (NDLR : en Coupe de France), j'avais déjà joué avec Jeff et Jeannot. Eux ont plus de 200 matchs en pro, moi près de 150... je pense que ça permet de gagner en sérénité », explique-t-il.
Mais comme à son habitude, Ekobo refuse de mettre sa performance personnelle en avant. « Le collectif », il n'a que ce mot à la bouche. Et aucune amertume dans ses propos, même s'il passe plus de temps sur le banc que sur la pelouse depuis le début du championnat. « Je travaille tous les jours pour être prêt quand l'entraîneur a besoin de moi », lance-t-il, philosophe.
La venue de Créteil vendredi, club où il a passé deux saisons, a forcément un goût particulier pour lui. « J'aimerais jouer bien sûr. Mais bon le plus important, c'est que l'équipe fasse un bon match et prenne les trois points », poursuit-il.
Enterrer Créteil
Les Cristoliens, 17e, arrivent à la Meinau après avoir arraché le match nul face à Grenoble. Mais aussi - et surtout - après avoir encaissé cinq buts lors de leur dernier déplacement, à Ajaccio.
« Ils sont encore dans le doute. Il faut les enfoncer, sans hésiter », lance Ekobo. Avant d'ajouter, avec le sourire : « bon... j'ai beaucoup d'amis là-bas, alors s'ils pouvaient se réveiller après ce match et se maintenir, ce serait bien ».
Pour lui, pas de secret, le Racing doit imposer son jeu et enterrer Créteil dès le coup d'envoi. Plus facile à dire qu'à faire, surtout que cette équipe strasbourgeoise est souvent plus en jambes face à de fortes oppositions que face à des équipes qui gambergent au fin fond du classement de L 2.
Question de motivation ? « Pour moi, la motivation doit être la même, quel que soit le match, tranche Ekobo, par contre, quand on joue contre les derniers, ils ferment le jeu et défendent à 10, alors que face à des équipes du haut de tableau, on a plus d'espaces, plus d'ouvertures ».
Bref, pour casser un cadenas cristolien fermé à double tour, « il faudra faire une performance collective comme face à Châteauroux ». « Que je sois sur le terrain ou non », souligne encore le Camerounais. Le collectif, on vous dit, le collectif...
Source : DNA