Jean-Marc Furlan

A la mode anglaise
Affairé lundi à régler les derniers détails concernant le départ de Jean-Pierre Papin, le président du Racing, Philippe Ginestet, a confirmé hier ce qui était devenu un secret de Polichinelle. Ce sera Jean-Marc Furlan qui prendra les rênes de l'équipe, dans un rôle élargi de manager général « à l'anglaise ».
« Je connais toute l'histoire du Racing. J'ai lu tout ce qui pouvait être lu sur ce club. Je sais qu'il est extrêmement dur de s'imposer en Alsace. Et c'est justement ce défi, celui de la stabilité, qui m'intéresse. » En cette période électorale, on serait tenté de parler de profession de foi. Sauf que celle-ci ne concerne pas un homme politique engagé dans une quelconque campagne, mais bel et bien le futur entraîneur du Racing.
La bonne parole vient aussi de loin, puisque Jean-Marc Furlan l'a distillée de Nouvelle-Calédonie, où il est en vacances jusqu'à la fin de la semaine. Ce qui n'empêche pas le Girondin, âgé de 49 ans, de se pencher depuis une bonne semaine sur les dossiers du Racing.
Ni désireux, ni d'ailleurs habilité à s'exprimer tant que Jean-Pierre Papin, camarade de promotion lors du DEPF (diplôme d'entraîneur pro) était en fonction, Furlan est depuis hier légitimé dans son rôle.



« Par respect pour le
travail accompli par Papin »


De Strasbourg, c'est Philippe Ginestet qui a enfin officialisé la nouvelle. Encore muet la veille, quand il s'était agi d'annoncer le départ de JPP, le président a décidé de franchir le pas. « Comme vous l'aviez annoncé depuis quelque temps, mon choix s'est porté sur Jean-Marc Furlan, dit-il. Si je n'ai pas communiqué sur ce sujet plus tôt, c'était par respect pour le travail accompli par Papin, avec qui nous avons vécu une aventure positive. Maintenant, nous sommes tenus de continuer à avancer. »
Ginestet, qui ne tient pas à s'engager sur le terrain instable de la comparaison entre « l'ex » et le « futur » entraîneur, reste également très évasif quand il s'agit de dater les premiers contacts noués avec Furlan.
Impossible de savoir si Papin disait ainsi vrai dans son attaque en règle menée contre Ferhat Khirat, le coordinateur sportif à qui il reproche notamment « d'être entré en contact avec(Furlan) dès le mois de décembre. » Son nom circule en tout cas depuis le mois de mai (lire nos éditions du 28 et du 30), sans que les dirigeants alsaciens n'aient ni confirmé ni infirmé la rumeur.
Une certitude, Philippe Ginestet s'est laissé séduire par le profil de celui qui avait réalisé quelques coups d'éclat sur le banc des Pingouins de Libourne-Saint-Seurin avant de mener le rafiot troyen en Ligue 1. Il l'estime même suffisamment pour lui confier les yeux fermés les clés de l'équipe avec des prérogatives élargies par rapport à celles de son prédécesseur.

Au-delà du rôle
d'entraîneur


« L'implication de Furlan ira au-delà du rôle d'entraîneur, explique le président. Comme nous n'avons pas de directeur sportif, il sera chargé de la politique sportive globale, notamment en relation avec la formation. Un peu sur le modèle d'un manager général à l'anglaise, toute proportion gardée. Jean-Marc, que Le Mans et Bordeaux suivaient de près, a ce profil de bâtisseur. »
Très impliqué - trop, selon ses détracteurs - dans la vie sportive du club, Ginestet entend désormais prendre du recul. Ou de la hauteur, en fonction de l'angle sous lequel on se place. C'est en tout cas le message que l'entrepreneur veut faire passer, lui qui lègue à Furlan les dossiers brûlants. On pense en particulier au recrutement, inexorablement gelé depuis le début du feuilleton Papin, ou encore au sort de certains membres du staff, comme Khirat ou Jean-Claude Thiry.

A lui de fixer ses
objectifs


« Ce sont des décisions qui appartiennent au manager, à lui de fixer ses objectifs, précise-t-il. Moi-même, j'ai ma propre entreprise à gérer. J'ai me suis beaucoup impliqué dans le club cette saison. Ce sera moins le cas à l'avenir. »
Charge donc à Furlan, qui devrait finalement arriver à Strasbourg vendredi en huit, de (re)composer son staff. Pour l'heure, seul le nom de son adjoint est connu. Nourredinne Bouachera, qui le secondait déjà à l'ESTAC, sera du voyage. « Il est question d'associer un assistant vidéo et, ultérieurement, un préparateur mental, conclut Ginestet. Nous travaillons sur le moyen terme, histoire d'ancrer durablement le club en L1 avec la stabilité que cela exige. »
En voilà une autre, de profession de foi. Sous l'ère Ginestet, comme sous celle de beaucoup de ses prédécesseurs, elle a été allègrement bafouée. Bah ! Furlan est peut-être l'homme de la situation. Il doit s'engager « pour deux ou trois ans », selon le président. Sait-on jamais.


Sébastien Keller


source: DNA

3 ans le contrat c'est quand meme risqué si jamais on devait s'en separer comme les autres...

On lui donne des responsabilités trop tôt, j'aurais au moins attendu la deuxième année, parce que si on redescend illico, on devra se le trimbaler 2 ans.

je suis d'accord mais apres il se passe comme JPP et ginestet l'un fait quelque chose qui ne convient pas a l'autre par exemple pour les transfert et c'est peu etre sa qui a motive furlan il serai peu etre pas venu sinon

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j'ai mis sans avis, pour moi je pense un peu des 2. Je ne vous cache pas que j'ai quand même moyennement confiance en lui

Strasbourg a trouvé son guide. Un homme à la mode, un de ses quinquagénaires avec une méthode, des idées, une ligne de conduite. Jean-Marc Furlan, rétrogradé en L2 avec Troyes, n'a qu'une mission : le maintien. Et le jeu. «Comment faire autrement que de jouer ? Se mettre derrière et jouer trois contres dans le match ? On a un devoir de compétence.» Après Libourne-Saint-Seurin et ses exploits en Coupe de France, après Troyes et son label beau jeu, l'ancien rugueux défenseur découvre un autre monde, une autre ville. Une autre dimension, également : «oui, c'est une promotion à l'égard du club qui a été champion de France.» Une promotion tout court puisqu'il s'est engagé avec les Alsaciens comme manager général : «parfois, je me dis que je suis un peu fou car j'avais Le Mans et Bordeaux.»

Ce sera Strasbourg et, contrairement aux années précédentes, les pleins pouvoirs. Déjà, il s'est opposé à trois projets de recrutement de son président, Philippe Ginestet, réputé omnipotent. Furlan réfute l'image : «c'est un président qui a envie qu'on prenne les décisions pour lui. Il m'a dit qu'il voulait un bâtisseur, quelqu'un qui fasse en sorte qu'il ne soit pas toujours derrière ce club.» Discours volontaire, imprégné. Qui a déjà séduit ses joueurs. Le jeune défenseur Habib Bellaïd évoque «une nouvelle approche du football. Les séances du coach, c'est beaucoup de jeu et de pédagogie. Tout est axé sur la répétition, fondé sur le collectif. Le jeu, le jeu, il n'y a que cela qui compte.» Le message est passé, Jean-Marc Furlan a réussi son premier examen de passage. Reste le plus dur, le maintien et la séduction de la Meinau : «depuis cinq ou six jours, je ne dors pas bien (rires). L'avenir me fait un peu peur.»

Source : France Football

pour l'instant je n'est pas d'avis concernent furlan je demande à voir ses vrai capacité et on pourra juger sur le travail qu'il aura fait par contre si c'est un choix personnel de ginestet ? ont verra les cinq premieres journée ou se trouvera le racing à ce moment la si il sont à la hauteur .Je ne met pas en doute les compétences de furlan en doute on verra bien soit disant il n'avait pas l'éffectif a troyes ,c'est un bon techniciens mais sera t-il capable au racing?allez racing et premiere victoire contre L'OM

En effet, on ne peut pas juger sur les matchs amicaux.

J'aimerais relancer ce topic pour vous donner mes impressions sur Furlan à la fois comme entraîneur, puis comme manager !

En tant qu'entraîneur, c'est clair, il n'y a aucun doute, Furlan a donné du beau jeu à un Racing qui en avait besoin, ca fait plaisir d'aller à la Meinau!! Je m'emballe peut-être un peu, mais je trouve que Furlan est un très bon entraîneur, il inculque un état d'ésprit aux groupes, il fait une préparation mentale, ils s'adaptent au situation , bref... Pour un premier bilan, je le trouve bien m mieux que JPP, on sent vraiment de quoi il parle, et on sent le vécu d'entraîneur derrière, l'éxperience.

Pour une pemière expérience de manager, il me surpred sur le point de vue du recrutement. Toutes nos recrues sont titulaires, c'est bon signe, certes certaines sont vieilles, mais on s'est débrouiller pour faire un recrutement pas chère et efficace, la perfection pour un promu! Surtout, il prend son temps, il ne fonce pas sur chaque opportunités, il prend le temps de discuter, et trouve de bonne solution. C'est la méthode Furlan! Sur les autres responsabilités de manager, comme la formation par exemple, on ne peut pas encore vraiment juger, ce sera plutot sur le moyen terme.

Vous devez penser que j'ai un surplus d'optimisme du surment au match de Mercedi... mais je suis quand même un peu rassuré pour la suite... même si on a joué que trois matchs et que tous peut basculer très vite!

Là où il n'y a aucun doute c'est sur sa qualité d'entraineur, on joue 2 fois mieux que l'année dernière !!!!!
Maintenant je le trouve mois comunicant que JPP envers les supps; même si ce n'est pas grave

Furlan : « J'ai dit à Yacine (Abdessadki) et Pascal (Johansen) qu’ils pouvaient occuper tous les postes du milieu de terrain. Ce qui m’intéresse, c’est que l’adversaire ne sache plus qui est qui, ni surtout qui fait quoi. »

L'Alsace

Jean-Marc Furlan explique dans les DNA qu'il suivait Alvaro Santos, prêté par Sochaux à Strasbourg, depuis plusieurs années déjà. Furlan a passé son nouvel attaquant brésilien à la loupe et le connaît « par cœur ».



Alors encore à l'ESTAC, Jean-Marc Furlan avait déjà été séduit par Alvaro Santos. A l'époque, l'actuel entraîneur de Strasbourg n'avait pu obtenir le renfort de l'attaquant brésilien, mais cela n'a pas empêché Furlan de continuer à le suivre depuis. Au point désormais de le connaître « par cœur » selon ses déclarations dans les DNA.

« Alvaro Santos est un joueur que je suivais déjà quand j'étais à Troyes mais qui était au-dessus de nos moyens financiers. Je le connais par cœur. Il me trottait dans la tête depuis quelques semaines. La cellule recrutement et les dirigeants l'ont donc suivi de près ces derniers temps. C'est un joueur qui va nous permettre d'avoir un point d'ancrage haut sur le terrain. Il a plus de mouvement que Renteria. C'est quelqu'un qui fait jouer les autres. Nous avions besoin d'un attaquant car c'est un poste où il y a beaucoup de casses et où il faut de la fraîcheur. Et puis, pour aller chercher les victoires, ce sont, en règle générale, les attaquants qui marquent. »

DNA